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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 16:55

 

 

Les effectifs d'insectes pollinisateurs ont chuté partout dans le monde. Or la survie de plus de 80% des espèces végétales dépend directement de la pollinisation par les insectes

(Cf REUTERS)

Une délégation d’apiculteurs a été reçue aujourd’hui au ministère de l’Agriculture.Ils réclament l’interdiction de l’insecticide Cruiser, produit par la firme suisse Syngenta, jugé dangereux pour leurs abeilles et pour la biodiversité.

Les Associations on quitté la réunion du comité de suivi de l’autorisation du Cruiser en désaccord avec le plan de surveillance qui devait analyser les effets de cette nouvelle molécule : le Thiamétoxam (enrobage des semences de mais).

Le président de la Ligue pour la protection des oiseaux, Allain Bougrain-Dubourg, est venu dénoncer des pratiques selon lui «incompatibles avec le Grenelle de l’environnement». «A un moment où on parle beaucoup de la biodiversité, on voit que les animaux les plus utiles sont méprisés.»

La fédération France Nature Environnement (FNE), qui regroupe 3000 associations et qui est partie prenante du Grenelle de l’environnement, appelle de son côté Michel Barnier à renoncer à autoriser le Cruiser. Selon la fédération, l’Afssa (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments) a reconnu les risques de ce produit pour les abeilles, et demandé de nombreuses contraintes d’utilisation: faible densité de semis, utilisation une année sur trois, etc. Or, ces contraintes sont «non seulement difficilement applicables mais surtout très difficilement contrôlables», selon FNE.

Le Cruiser, insecticide utilisé principalement pour la culture du maïs, a reçu en janvier une autorisation de mise sur le marché de la part du ministère de l’Agriculture pour une durée d’un an. Le dossier doit être réexaminé dans les jours prochains par le ministre de l’Agriculture, Michel Barnier.

Dénonçant «un manque de concertation» et «l’absence de crédibilité du processus de suivi» de cet insecticide, une dizaine d’associations d’apiculteurs et de défenseurs de l’environnement réclament donc son interdiction à partir de 2009.

Quelques réactions puisées ça et là, quelques réflexions….

 

Et que meurent les « agriculteurs chimiques »

 

Ce plaidoyer en faveur des abeilles est un plaidoyer en faveur de la vie.

Cette vie que nous nous devons de défendre, y compris celle des « responsables » de tous ces désastres.

Ce n’est pas un plaidoyer contre l’agriculture c’est le procès d’un système dont de nombreux agriculteurs sont les premier à régler la note et là pas de cadeau :

Je citerai, pour mémoire, le commentaire d’un lecteur à un article du journal « Libération » sur le cruiser : commentaire qu’il a intitulé « mort debout »

La fin des agriculteurs « chimiques » est proche. Mon voisin (heureusement éloigné) gros agriculteur traitait par hélicoptère, maintenant il survit à une leucémie, madame aussi. Mon cousin, paysan beauceron, soigne son cancer, il n’a plus de vessie (je passe les détails) et le chirurgien urologue lui a dit : « vous pouvez dire merci à ce que vous mettez dans vos champs ». Un ami médecin m’a dit « si l’on publiait les taux de cancer chez les agriculteurs céréaliers les prescripteurs d’herbicides et d’insecticides seraient tous en prison pour des années »

 

Prisonniers d’un système il ne serait que temps que les agriculteurs regardent ce qu’ils sont en train de faire : un empoisonnement irréversible de toutes les eaux souterraines, de toutes les nappes phréatiques, et ce au péril de leur vie et de celle de l’humanité.

 

Course au rendement, course à la mort, ayez conscience que quand l’irréversible arrive c’est trop tard pour vous… et pour les autres.

 

Ha ? Ce sont vos ouvriers agricoles qui assurent les traitements ? N’ayez crainte, les saloperies ne s’arrêtent pas, comme les nuages radioactifs, aux limites de vos champs…

 

Qui sera le plus résistant ? Les abeilles ou les agriculteurs ?

 

Que meurent les apiculteurs

 

Analyse apicole… et personnelle.

 

Apres le Gaucho, poncho  et autres Régent, TS…, les condamnations, et retraits,…. « Le chimique » trouve sa vengeance à postériori avec la bénédiction de nombreux apiculteurs professionnels (nos céréaliers du miel !).

Les manifestations des petits apiculteurs (95 % des rucher ont moins de 10 ruches ! mais quelle masse de manœuvre pour les professionnels en cas de besoin !) avaient provoqué, par la sensibilisation du public, le retrait de ces toxiques tueurs d’abeilles… les choses ne pouvaient en rester là conclusion : Le rapport Martial Saddier "Pour une filière apicole durable" déposé sur le bureau de Mr Fillon : synthèse : ne sont apiculteurs que ceux qui ont plus de 70 ruches…

Conclusion tacite plus de structures syndicales ou corporatives pour la très grande majorité des apiculteurs… liberté au « chimique » au dessus des lois au dessus des états …..

 

Ironie amère : et que meure… ?

 

La disparition des abeilles met en danger l’agriculture mondiale.

 

Signez les pétitions : MDGFR cyberaction et autres Lisez :

http://www.apiservices.com/articles/fr/tasei.htm

http://www.sciences-et-democratie.net/dossiers-et-debats/abeilles-et-pesticides

http://www.lemensuel.net/Abeilles-et-pesticides-une.html

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/zoologie/d/les-abeilles-nous-abandonnent_12769/

 

Cherchez sur google abeille+pesticide et si vous le pouvez encore essayez de dormir tranquille….

 

  A signaler aussi le DVD de nos amis de Kokopelli (vous savez, ceux que la justice condamne pour délit de préservation de la la bio-diversité !!!)LE TITANIC APICOLE de la série TITANIC AGRICOLE.
Au nom des dividendes …

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